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l'Occident & l'Orient

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Message par rahou Mar 24 Juin - 21:28

Extrait du livre :

Le soleil d'Allah brille sur l'Occident
de Sigrid Hunke

aux éditions Albin Michel, Collection Espaces Libres.

Assurément, pour comprendre le monde actuel, il suffit simplement de regarder dans le passé pour y déceler sans peine les réalités d'aujourd'hui.
Profitez-en pour l'acquérir car ce livre a été inaccessible en France, mis sous séquestre et secret défense pendant plus de quarante ans à cause de ce qui fut d'abord pudiquement appelé les évenements et qui déboucha sur la guerre d'Algérie...

A lire absolument... Pour tout savoir et mieux comprendre...

L'un des premiers et, selon l'avis des contemporains de l'époque, l'un des meilleurs hôpitaux de l'Occident était l'Hôtel-Dieu de Paris...





L'un des premiers et, selon l'avis des contemporains, l'un des meilleurs hôpitaux de l'Occident était l'Hôtel-Dieu de Paris...







«Le sol pavé de briques était recouvert de paille, et les malades s'entassaient sur ces litières, les pieds des uns contre la tête des autres, des enfants cotoyant des vieillards et si incroyable que cela puisse paraître, hommes et femmes pèle-mêle...




Des individus atteints de maladies contagieuses en coudoyaient d'autres qui ne souffraient que d'une légère indisposition.




Sérrés les uns contre les autres, une femme gémissait dans les douleurs de l'enfantement, un nourrisson se tordait dans des convulsions, un typhique brûlait de fièvre, un phtysique toussait et un homme atteint d'une maladie cutanée, souffrant d'effroyables démangeaisons, s'arrrachait la peau à grands coups d'ongles...




Les malades manquaient souvent de l'essentiel. On leur donnait une nourriture infecte en quantité insuffisante et à intervalles irréguliers. Ils ne mangeaient convenablement que lorsque de charitables citoyens leur apportaient des provisions. A cet effet, les portes de l'hôpital restaient ouvertes jour et nuit ; n'importe qui pouvait entrer et apporter ce qu'il voulait, et si certains jours les malades mourraient quasiment de faim, il leur arrivait aussi de faire des excès et de mourir tout à fait d'indisgestion.




La vermine grouillait littéralement partout, et dans les salles de malades, l'air était si pestilentiel que les surveillants et les infirmiers ne s'y aventuraient qu'une éponge imbibée de vinaigre devant la bouche.




Les cadavres attendaient au moins vingt quatre heures et souvent davantage leur évacuation, et dans l'intervalle les vivants devaient cotoyer les morts qui dans cette atmosphère infernale, commençaient très vite à sentir mauvais et à se couvrir de grosses mouches à viande verdâtres...»





Pendant ce temps-là, en Orient...



Hôpitaux et médecins


comme le monde n'en avait encore jamais vu...

«Mon cher père, tu me demandes si tu dois m'apporter de l'argent.

Sache que lorsque je quitterais l'hôpital, je recevrais un vêtement neuf et cinq pièces d'or qui me permettront de ne pas me remettre aussitôt au travail.

Inutile donc de vendre une bête de ton troupeau. Mais il faut te dépêcher si tu veux me trouver encore ici.

Je suis dans le service d'orthopédie, à côté de la salle d'opération.

Pour me trouver, après avoir franchi le portail, longe la galerie sud. C'est là qu'est située la polyclinique où l'on m'a transporté après ma chute.

C'est là que les malades sont examinés à leur arrivée par les médecins assistants et les étudiants.

A ceux qui n'ont pas besoin d'être hospitalisés, on remet une ordonnance qu'ils peuvent faire préparer à côté, dans la pharmacie de l'hôpital.

Aussitôt l'examen terminé, on m'enregistra puis on m'amena devant le médecin chef.

Après quoi un infirmier me transporta dans la section des hommes, me fit prendre un bain et me donna un vêtement d'hôpital propre.

Puis tu laisseras à main gauche la bibliothèque et le grand amphithéâtre où le medecin chef fait ses cours aux étudiants.

Sans cesser de tenir ta droite, tu longeras le service des maladies internes et le service de chirurgie...

Si tu entends de la musique ou des chants à travers une cloison, pénètre dans la piece.

Il se pourrait que je sois déjà dans la salle de séjour réservée aux convalescents où l'on se divertit avec de la musique et des livres.

Ce matin le médecin chef est venu comme d'habitude faire sa tournée accompagné de ses assistants et de ses infirmiers.

A près m'avoir examiné, il a dnné à mon médecin traitant un ordre que je n'ai pas compris.

Celui-ci m'a ensuite appris que je serais autorisé à me lever demain et que je sortirai bientôt de l'hôpital.

Mais sache que je n'ai pas la moindre envie de m'en aller. Tout ici est si clair et si propre ! Les lits sont moelleux, les draps de damas blanc et les couvertures aussi douces que du velours.

Chaque chambre a l'eau courante et est chauffée dès que les nuits deviennent froides.

A tous ceux dont l'estomac le supporte on sert presque chaque jour de la volaille ou du mouton rôti.

Mon voisin s'était fait passer pendant toute une semaine pour plus malade qu'il n'était, ceci uniquement pour pouvoir savourer quelques jours de plus ces délicieux blancs de poulet ! Mais le médecin chef ayant découvert la supercherie l'a renvoyé chez lui hier, non sans l'avoir autorisé à manger une miche de pain et une poule entière pour preuve de sa bonne santé !

Ne manque pas de venir avant qu'on ne fasse rôtir ma dernière poule !»


Nous n'hésiterions pas à gratifier notre cher XXème siècle des conditions d'hospitalisation auxquelles cette lettre fait allusion. Et pourtant il s'agit là en fait d'un des hôpitaux qui , il y a mille ans, et de l'Himalaya aux Pyrénées, figuraient au nombre des installations jugées indispensables dans chaque grande ville arabe. A elle seule, la ville de Cordoue comptait au milieu du Xème siècle cinquante établissements hôspitaliers, surpassant ainsi Bagdad pourtant citée en exemple pour ses fameux hôpitaux datant du règne d'Haroun al Rachid.
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