Poésie
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Poésie
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je rêve
je rêve d'aimer
je rêve de vivre
je rêve d'ignorer
je rêve de rire
je rêve de sourire
je rêve de toi
je rêve de nous
je rêve de l'impossible
je rêve des rêves merveilleux
je rêve de ne jamais plus rien savoir
je rêve
je rêve d'aimer
je rêve de vivre
je rêve d'ignorer
je rêve de rire
je rêve de sourire
je rêve de toi
je rêve de nous
je rêve de l'impossible
je rêve des rêves merveilleux
je rêve de ne jamais plus rien savoir
rahou-
Nombre de messages : 171
Localisation : somewhere in the earth
Date d'inscription : 19/06/2008
Re: Poésie
Jalousie
T'es comme une tempête
Qui résonne dans ma tête,
Tout en étant douce et jolie
Tu es tout de même impolie.
Tu aimes faire la fête,
Tout en étant honnête,
Sans faire des efforts,
Détruire est ton point fort.
"Liberté" n'est pas dans ton vocabulaire,
Mais bien sûr, renfermer tu préfères.
Pourquoi tant de méfiance?
Alors que tu peux me faire confiance.
Si tu ne sais pas aimer
Sans te méfier,
Alors pourquoi ne pas t'en aller,
Pour être mieux soulagée.
T'es comme une tempête
Qui résonne dans ma tête,
Tout en étant douce et jolie
Tu es tout de même impolie.
Tu aimes faire la fête,
Tout en étant honnête,
Sans faire des efforts,
Détruire est ton point fort.
"Liberté" n'est pas dans ton vocabulaire,
Mais bien sûr, renfermer tu préfères.
Pourquoi tant de méfiance?
Alors que tu peux me faire confiance.
Si tu ne sais pas aimer
Sans te méfier,
Alors pourquoi ne pas t'en aller,
Pour être mieux soulagée.
Re: Poésie
Recueil : Poésies érotiques
Le lendemain
à Éléonore
Enfin, ma chère Éléonore,
tu l' as connu ce péché si charmant
que tu craignais, même en le désirant ;
en le goûtant, tu le craignais encore.
Eh bien, dis-moi ; qu' a-t-il donc d' effrayant ?
Que laisse-t-il après lui dans ton âme ?
Un léger trouble, un tendre souvenir,
l' étonnement de sa nouvelle flamme,
un doux regret, et surtout un désir.
Déjà la rose aux lis de ton visage
mêle ses brillantes couleurs ;
dans tes beaux yeux, à la pudeur sauvage
succèdent les molles langueurs,
qui de nos plaisirs enchanteurs
sont à la fois la suite et le présage.
Déjà ton sein doucement agité,
avec moins de timidité
repousse la gaze légère
qu' arrangea la main d' une mère,
et que la main du tendre amour,
moins discrète et plus familière,
saura déranger à son tour.
Une agréable rêverie
remplace enfin cet enjouement,
cette piquante étourderie,
qui désespéraient ton amant ;
et ton âme plus attendrie
s' abandonne nonchalamment
au délicieux sentiment
Ah ! Laissons nos tristes censeurs
traiter de crime abominable
le seul charme de nos douleurs,
ce plaisir pur, dont un dieu favorable
mit le germe dans tous les cœurs.
Ne crois pas à leur imposture ;
leur zèle barbare et jaloux
fait un outrage à la nature ;
non, le crime n' est pas si doux.
Évariste de Forges de Parny.
Poème d'un de mes ancêtres
Le lendemain
à Éléonore
Enfin, ma chère Éléonore,
tu l' as connu ce péché si charmant
que tu craignais, même en le désirant ;
en le goûtant, tu le craignais encore.
Eh bien, dis-moi ; qu' a-t-il donc d' effrayant ?
Que laisse-t-il après lui dans ton âme ?
Un léger trouble, un tendre souvenir,
l' étonnement de sa nouvelle flamme,
un doux regret, et surtout un désir.
Déjà la rose aux lis de ton visage
mêle ses brillantes couleurs ;
dans tes beaux yeux, à la pudeur sauvage
succèdent les molles langueurs,
qui de nos plaisirs enchanteurs
sont à la fois la suite et le présage.
Déjà ton sein doucement agité,
avec moins de timidité
repousse la gaze légère
qu' arrangea la main d' une mère,
et que la main du tendre amour,
moins discrète et plus familière,
saura déranger à son tour.
Une agréable rêverie
remplace enfin cet enjouement,
cette piquante étourderie,
qui désespéraient ton amant ;
et ton âme plus attendrie
s' abandonne nonchalamment
au délicieux sentiment
Ah ! Laissons nos tristes censeurs
traiter de crime abominable
le seul charme de nos douleurs,
ce plaisir pur, dont un dieu favorable
mit le germe dans tous les cœurs.
Ne crois pas à leur imposture ;
leur zèle barbare et jaloux
fait un outrage à la nature ;
non, le crime n' est pas si doux.
Évariste de Forges de Parny.
Poème d'un de mes ancêtres
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